Le Garde du Domaine

Devant le corps de garde se tenait Gautlet. Il était ici jour et nuit et vérifiait l'identité des invités, protégeait la demeure de Châteauneuf sur Cher. Les récentes menaces envers le Baron, son épouse et sa fille lui faisait redoubler d'attention.
Mais Gautlet était un chevalier aguéri, il ne craignait que peu de chose.
Il aimait raconté aux personnes de passage le récit de sa dernière bataille. On l'écoutait toujours avec attention.

En bon ordre, les forces dauphinoises avaient pris les positions d'embuscade assignées. Le premier temps de l'offensive s'exécuta de point en point : l'armée orangiste franchit la route de Lyon à Crémieu et la queue de la colonne s'engage au-delà de cette route, tandis que Humbert de Grolée et ses hommes ferment la marche.

Il décrivait chaque mouvement des forces armées sur le sol, avec des batons, des cailloux, des feuilles,...

Les premiers cavaliers de la colonne sont à la Batterie, prêts à sortir, quand les routiers de Villandrando se jettent, lance au poing, à leur tête. Les chevaux blessés se cabrent, les hommes tombent. Le massacre commence alors dans un désordre indescriptible. C'est dans la plus grande confusion que, pêle-mêle, la tête de la colonne orangiste, empêtrée, décimée, cherchant une échappatoire, reflue et se retourne sur le reste de l'armée de Louis de Chalon. En même temps, des cris de guerre, suivant le mot d'ordre, sortent des rangs dauphinois.

La marche confiante de l'armée orangiste devient un sauve-qui-peut général. Les cavaliers orangistes abandonnent dans les bois leurs destriers sellés et harnachés, les hommes de trait et d'armes laissent arcs, épées, lances et arbalètes à terre afin d'échapper à la violence des combats et à la fureur dauphinoise. Les survivants se dirigent vers Anthon, laissant derrière eux de nombreux morts, et arrivés au passage de la route de Lyon-Crémieu ils sont alors obligés de se découvrir devant les dauphinois.

Une heure plus tard, près de 4 000 orangistes avaient repassé la grande route de Lyon à Crémieu ; la forêt des Franchises et les bois jusqu'à Anthon en étaient remplis. On extermina les fuyards dans les bois et les champs de blés. Ce fut une déroute totale et définitive : Louis de Chalon perdit la bataille entre 13 heures et 14 heures.

Le surlendemain, le 13 juin, à Crémieu furent vendus 1 200 chevaux sellés et harnachés. Cette vente permit de constater que seuls 300 cavaliers orangistes purent regagner Anthon ; les autres durent s'enfuir à pied.

Ce fut la plus terrible bataille que j'ai connu.

Gautlet racontait toujours cette histoire, une larme à l'oeil, tant le combat fut violent. Il déserta son bataillon et c'est ici qu'il avait trouvé refuge.

Gautlet aperçu la petite Chloé courir vers lui. Il l'atrapa dans ses bras et la fit tournée. Elle rigolait comme une folle. Puis il lui posa un baiser sur la joue. Il aperçu la Baronne arrivait et il la salua

Bonjour Madame La Baronne.
J'espère que vous allez bien? Et que votre grossesse n'est pas trop dur.

Le garde garda Chloé dans ses bras et l'amena dans une petite cabane ou Chloé aimait beaucoup aller. Ils revint tout les deux Chloé le sourire aux lèvres

Gautlet se leva quand il entendit quelqu'un arrivait. Puis lui dit

Que voulez-vous? Que venez-vous faire à Châteauneuf?

Gautlet resta au milieu, il se devait de defendre le domaine.

le garde etait attentif. C'etais une bonne chose. Renyho avait du flair

Je suis Obigui de Varince. Je souhaite m'entretenir avec la baronne sur plusieurs sujets

Obigui de Varince... Très bien vous pouvez y aller

Gautlet se leva afin de le laisser passer

Barth se dirigeait tranquilement vers la batisse, que dis-je... , le splendide chateau de Chateauneuf sur Cher, pour prendre des nouvelles de Renyho et pidou, ainsi que des 2 petits bouts de choux.

En avancant donc vers le chateau, Barth vit un nouveau batiment, barrant l'entrée habituel, ressemblant a un poste de guet. Il pensa

"Ohoh la sécurité se renforce ici ^^'"

Pendant mla derniere centaines de metres qui le séparait de chateau, Barth pensa a ce qu'il pourrait dire au garde, plutot que l'habituel "Bonjour je suis machin, je cultive spouns et bidule etc...

Finalement, il ne trouva rien de moieux, a part dire qu'il était un bon ami de la famille
Il dit donc au garde

Bonjour mon brave !
je suis Barth, ami des habitants de cette vaste demeure, et j'aimerais prendre de leur nouvelles, ainsi que les voir.

Gautlet poussait son roupillon, assis sur des pierres à proximité de la tour de garde. On venait le déranger.

Roooff roo gnééé? Qui va là?
Ronchonnant.

Ah, le Baron et son épouse sont dans leur demeure. Entrez donc!

Merci mon cher

Barth continua sa route, ayant visiblement apres ces 20 secondes d'entretien déja trop agacé le garde

Songnis de Suarez, seigneur de Tramecourt. La nouvelle baronne m'a invité séant pour me reposer avant de veiller les corps

Songnis regarda le garde et entra

JE ne laisserai pas mes armes mais avec ma canne je me vois mal la sortir Souriat et passa